Les neufs cercles R.J.Ellory Aux Editions Sonatine

L’histoire: ♥♥♥♥♥

La couverture:♥♥♥♥♥

L’ambiance: ♥♥♥♥♥cvt_Les-Neuf-Cercles_6501

Aujourd’hui je vous parle de R.J.Ellory dont le nom est connu de tous, mais pourtant moi, qui aime le roman policier et le roman noir, ce n’est que le deuxième titre que je lis de cet auteur. Je dois aussi vous dire à quel point j’ai trouvé ce livre, bien écrit, structuré, on sent ici la patte de l’écrivain d’expérience. Ce roman nous parle tout d’abord de la découverte d’un corps, bien sûr, mais il nous parle aussi de l’Amérique, de celle que l’on a tous vu dans les films: de cette période dont tous les américains sont sortis traumatisé, qu’ils aient combattu ou non: Le Vietnam. R.J.Ellory parvient à nous plonger dans cette ambiance des années 70, de retour de la guerre du Vietnam, John Gaines, chanceux survivant est de retour au Mississipi ou il est devenu Shérif d’une petite ville. Malgré les atrocités de la guerre, Gaines n’est pas préparé à ce qu’il va vivre, la découverte du corps d’une jeune fille de 16 ans, qui a disparu vingt ans plus tôt. A partir du moment ou l’histoire est posée, l’auteur va nous entraîner dans une enquête qui va s’avérer très difficile, car le chemin sera semé d’embûches de toutes sortes, la folie d’un homme revenu lui aussi d’une terrible guerre, la détresse d’une mère qui attend le retour de sa fille depuis vingt ans, des secrets, des hommes influents… Il faut rajouter à tout cela une dimension psychologique très présente, en effet, la guerre est un traumatisme, mais que dire de ces combattants revenus de l’enfer? Le shérif Gaines en fait partie, il s’accroche à la réalité pour ne pas sombrer dans la folie, les souvenirs le hantent, la mort, le sang, il lui faut pourtant resté lucide afin de résoudre cette enquête difficile. L’auteur nous plonge donc ici dans un univers noir, mais il le fait avec un talent évident car parvenir à rendre si accrocheur un pavé de plus de 500 pages, c’est déjà une force, mais alors me rendre MOI, si avide de connaître la fin que je le partageai avec ma tartine du petit déjeuner, c’est un exploit, car le petit déjeuner, c’est sacré… Les personnages sont décrits avec beaucoup de précision et d’humanité, Gaines est touchant, on ne peut que partager ses souffrances et admirer son courage. Il faut aussi parler du choix de cette couverture, qui à mon sens, est tout à fait adapté, ce coucher de soleil, cette voiture de police, l’ambiance y est, rien à dire. Un grand merci donc aux éditions Sonatine pour ce superbe roman noir, très puissant et profond. Un roman dont on ne ressort pas indemne.

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