La vie de Régis de sà Moreira – Editions Au Diable Vauvert

la vie

L’histoire:♥♥♥♥

La couverture:♥♥

Résumé:

Des personnages se succèdent et se croisent, auxquels on s’attache le temps de quelques lignes, d’une pensée, d’un fragment d’histoire, par une fenêtre ou un rideau, un souvenir, un quai de métro, un souffle, tout ce qui tisse le fil du hasard.
L’étudiante, le jardinier, la star, l’astronaute, l’enfant, le boulanger, le prof d’histoire, et même des morts ou le Pape… ont pourtant un point commun : cette vie continue, qui coule, circule d’âme en âme, et nous relie.

Pris de vivacité et de fraîcheur, on entre surpris, promené comme à la marelle par un texte profond et tendrement drôle. Vite on en savoure chaque paragraphe, on le relit, on reconnaît les personnages, on se demande où cela va nous mener. Peu à peu, on devient l’autre, tous les autres, le texte déborde nos vies. On se surprend à regarder autour de soi, à observer son voisin. La vie est un miraculeux hommage à la communion muette des âmes, à notre humanité.

Mon avis:

Un petit roman très rafraîchissant, l’idée est originale.

Toute l’histoire est basée sur une chaîne de pensées, une chaîne établie entre des personnes qui se sont aimées, croisées ou juste aperçues, une interaction forte ou légère a eu lieu entre elles.

Ces pensées s’avèrent être par moments frivoles, sans grandes importances ou tout au contraire, vitales, existentielles…

On ne sait rien de plus des personnages qui interviennent sauf le rapport profond ou anodin qu’ils avaient avec le précédent. Ce la m’a fait penser aux moments ou je pense à un sujet et là je me dis: « Comment en suis-je arrivée à penser à cela? » et de là je remonte le fil de mes pensées pour en arriver jusqu’à celle du départ. Ou alors à la comptine que me disais ma maman:  » Marabout, bout d’ficelle… »

Des petits bouts de vie qui s’amoncèlent, un roman court mais qui interpelle par son originalité. L’auteur nous offre ici quelque chose d’intéressant car n’ayant pas un sujet bien précis, mais vaste.

Une couverture qui n’attire pas assez l’œil, mais que l’on comprend une fois que le texte est lu, des ramifications entre les lettres, qui peuvent former des mots, comme les ramifications entre les êtres forment La VIE.

Merci aux Éditions Au Diable Vauvert.

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