T’es pas Dieu petit bonhomme… de Philippe Setbon

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Les trois visages de la vengeance Tome 2 aux éditions du Caïman

Et voilà ce deuxième tome des trois visages de la vengeance avalé en quelques heures.

Bien que l’on reconnaisse la plume de l’auteur, le type de vengeance et l’ambiance ne sont pas du tout les mêmes.Ce deuxième visage est, je trouve, plus sombre que le premier. On y découvre le choses de l’extérieur, contrairement à « Cécile et le monsieur d’à côté ». Ici on cherche qui est le vengeur et quelles sont ses motivations. Il est a noté pour mon plus grand plaisir, qu’il semblerait que l’auteur aime les chats, ils font leur apparition lors de ces deux premières histoires…

Une lecture tout aussi fluide et addictive que la première de cette trilogie.

Philippe Setbon est décidément un auteur que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et dont je vais dès que possible lire les six précédents romans.

J’attend biensûr avec beaucoup d’impatience de pouvoir découvrir le visage ultime de cette série.

Une façon pour ceux qui sont fâchés avec les polars de tenter une réconciliation, qui j’en suis certaine, sera une thérapie très efficace.

Résumé:

Qu’est-ce qui peut pousser un individu à immoler son prochain ? Fred, auteur en mal d’inspiration, se pose la question. Le besoin de se faire connaître ? L’obéissance aux injonctions d’un dieu quelconque ? La vengeance ? Fred se lance dans l’écriture de son roman. Mais est-ce bien d’une fiction qu’il s’agit ?

Dans son quartier, les Batignolles à Paris, celui que tout le monde appelle désormais « Le Faucheur » sème la mort sur son passage et redonne de l’inspiration à notre auteur…

Le face-à-face est inévitable. Extrait : « Le Faucheur s’allume une cigarette, en aspire une bouffée et appuie l’extrémité incandescente sur une des croix, jusqu’à percer le papier. Il éteint la flamme en l’écrasant du pouce. C’est le troisième trou identique qu’il fait sur la carte.

C’est bien, mais il y a encore du boulot. Beaucoup de boulot. Et à partir de maintenant, il devrait être prudent et ne pas se laisser prendre à son propre jeu. Il n’est pas là pour amuser les médias et terroriser les foules, son rôle n’est pas de jouer les croque-mitaines à deux balles.

Le Faucheur a un travail à accomplir. Mieux : une mission. Et il est hors de question qu’il s’en détourne. L’enfer a ouvert ses portes et tel une entité vivante, il réclame qu’on le nourrisse. Et il a très faim. »