L’insigne du boiteux de Thierry Berlanda

Auteur Thierry Berlanda Édition La bourdonnaye 265 pages Collection Intrigues
Auteur Thierry Berlanda
Édition La bourdonnaye
265 pages
Collection Intrigues

Note:♥♥♥♥1/2 sur 5

Mon avis:

Tout d’abord très surprise par le style d’écriture de l’auteur, un vocabulaire très riche, ce qui n’est pas toujours l’apanage dans ce type de roman.

Mais là, je dis « Chapeau », j’ai été totalement bluffé par ce roman, qui comme je vous le disais , allie un style inimitable (ce qu’on comprend mieux en découvrant à quel point l’auteur a de nombreuses cordes à son arc) et une ambiance angoissante.

Tout ceci fait de L’insigne du boiteux un thriller implacable.

Des scènes et des morts violentes, mais Thierry Berlanda, n’en abuse à aucun moment. Donc, nous voilà avec juste ce qu’il faut pour comprendre que nous avons à faire à un tueur sanguinaire de la pire espèce, mais dont le rituel et les motivations restent très mystérieux.

Des personnages  profonds, une enquête minutieuse et palpitante, un tueur machiavélique que la folie habite totalement,  font très vite avancer la lecture.

L’auteur a ajouté à cette enquête une ambiance bien particulière, dont je ne peux vous dire plus, sans gâcher votre plaisir de lecture.

Donc en résumé, une très belle découverte, aussi bien concernant le roman que l’auteur.

Un livre que je ne peux que vous conseiller, de plus vous qui me lisez régulièrement, savez que j’attache beaucoup d’importance au livre lui-même en tant qu’objet, et bien celui-ci est très beau:

une esthétique simple et un format agréable.

Merci à La Bourdonnaye pour cette découverte.

Résumé:

Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ? Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…

Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une descente vertigineuse au fin fond de la folie meurtrière. Certaines figures cauchemardesques prennent vie dans notre réel. Le Prince est de celles-là. Gageons que cette créature qui se nourrit de nos peurs hantera longtemps nos mémoires. 

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